Communiqué d'Isabelle SURPLY : abattoir de la Talaudière

ABATTOIR : et si on se disait la vérité ?

 

Hier matin, une quarantaine de militants de la cause animale ont occupé l'abattoir de la Talaudière pendant deux bonnes heures sans être inquiétés. Une association de la protection animale demandait la fermeture de l’établissement.

 

Outre la différence de traitement entre une manif de vegan ou d’antifa et une manif organisée par la manif pour tous, je me suis interrogée sur les (vraies) raisons qui poussaient l’association à vouloir faire fermer l'abattoir en question...
 

En effet, la seule raison évoquée dans tous les articles des quotidiens locaux reste la suivante : «Nous demandons l’arrêt de l’abattage des animaux. On a visé ce site car c’est un des plus gros de la région»

Drôle de raison pour souhaiter voir un établissement fermer…

Lorsque j’ai interrogé le journaliste/stagiaire de France Bleu sur twitter, ses réponses étaient gênées et très évasives, comme si les protagonistes de l’affaire ne voulaient voir nulle part mentionné que l’abattage rituel était à l’origine de la colère de ces défenseurs de la cause animale.

 

A la réponse « c’est vous qui le dites » par la presse, on ne peut que ressentir un gros malaise. Le tabou cultivé autour de l’abattage rituel doit cesser.  Le Front National le répète et le confirme : Oui l’abattage rituel constitue un réel danger pour la santé du consommateur, oui l’abattage rituel occasionne une souffrance inouïe pour nos amis les animaux, oui l’abattage rituel est un pas de plus vers le communautarisme en France. Qu'on se le dise.

 

Alors investir les lieux c’est bien, mais mettre des mots sur les maux, c’est mieux !